C’est avec un très grand plaisir que j’ai eu le privilège de recevoir dans mon auditorium la visite de Jim White, concepteur des électroniques américaines Aesthetix, en présence de son distributeur pour la France, Monsieur Daniel Maumus.
Au 1er abord de la rencontre avec Jim White, l’on est tout d’abord frappé par sa bonhomie naturelle, et son sens de la convivialité. Mais ce qui ressort très rapidement, ce sont les motivations profondes de l’homme en termes de conceptions d’électroniques de High-End.
C’est ce que je vais essayer de vous retranscrire ici… mais j’avais pris des notes !
Après deux journées passées en compagnie de Jim White dans mes locaux, il m’est apparu 3 choses : Jim White est attaché à une réalisation véritablement « audiophile » de ses produits. Ensuite il a une conception très affirmée de ce que doit être une amplification de High-End. Et enfin il a une approche très sûre de ce que doit être le résultat de tout cela : le plaisir auditif…
C’est avec le merveilleux préamplificateur full tube Métis ( en démonstration exclusive chez Audio Sélect !)que Jim White m’a exposé sa conception audiophile : Nous travaillons ici sur des entrées ligne et nous devons impérativement limiter le bruit de fond et nous allons tout d’abord travailler sur l’alimentation secteur, et ici, regarde bien : l’arrivée secteur, la « polluante » donc, est située au centre de ce préampli phono. Ensuite elle coupe littéralement en 2 ce préampli, et passe dans un corridor blindé, ce afin de rejoindre les multiples
transformateurs d’alimentation qui se retrouvent de fait contre la face avant du produit, c’est-à-dire diamétralement opposés aux fiches d’entrées et de sorties de la modulation.
Comme en plus ils sont eux aussi sous un capot blindé, le « bruit » de l’alimentation (complètement désolidarisée du reste du chassis) s’en trouve réduit au minimum possible : il ne va pas affecter les autres étages, vu que tout est blindé et éloigné !
Ensuite, nous travaillons sur la « réduction du bruit » au niveau des condensateurs utilisés : sur les parties cruciales du signal, nous utilisons ce qui se fait de mieux en termes de « moindre rémanence », à savoir de bruit induit par le composant, voire d’effet « mémoire » du condensateur,c’est la raison d’être de tous ces condensateurs rouges, fabriqués sous cahier des charges, et qui coûtent chacun une petite fortune : ils font leur travail sans aucun effet mémoire, sans aucune rémanence ! ».
Deux jours avec Jim White, c’est passionnant, mais intense !
Ce d’autant plus, qu’il m’a exposé ensuite sa conception historique de l’amplification audiophile… en revisitant tous les modes d’amplification :
– Les étages à tube « Single End » : 845 / 811 / 300 B : leurs qualités et leur défauts…
– La Classe A à transistors, ses qualités et défauts !
– La Classe AB à transistors, avec ses défauts, mais aussi ses qualités.
– La nouvelle Classe D qui autorise maintenant les alimentations à « découpage », soit encore et toujours les alimentations à base de transformateurs d’alimentation toroïdaux.
– Les étages de puissance à tubes push-pull, voire double push-pull, avec leurs indéniables qualités de richesse harmonique, mais aussi leurs inévitables « redondances »…
– Etc., etc.,
Deux journées passionnantes. Pour en arriver à cette conclusion, la voie médiane hybride c’est royale !
Ce fût le constat de Jim White : Si nous voulons avoir une véritable richesse harmonique, à savoir un véritable « grain de la restitution », il n’y a pas d’autre alternative.
Mais, afin d’éviter les sempiternelles colorations du Tube, il faut savoir faire de l’hybride, à savoir utiliser le tube là où il est bon, à savoir pour faire de « la matière », c’est-à-dire sur tous les courants de très faibles intensités. Ensuite, sur la production de courants de forte intensité, il convient de faire appel à ce qu’il y a de plus neutre et de moins « intrusif » à savoir de l’amplification à transistors en Classe AB / Pas de la Classe A, sinon nous aurions un effet « redondant », ni surtout de la Classe D !
Cela est la raison d’être de mes produits : du tube sur la pré-amplification phono, étage ligne, ainsi que sur l’étage d’entrée à tubes de mes amplificateurs de puissance qui eux, sont en transistors, Classe A-B. »
C’est ce que nous avons pu constater tous trois, dans mes locaux :
Daniel Maumus, Jason Diffusion / Jim White, Aesthetix / Philippe Loutrel,Audio Sélect
Les tests d’écoute sur mes enceintes Egglestonworks Andra III Signature nous ont confirmés les dire de Jim, l’amplification hybride, c’est bien la solution idéale !
C’est ce que je vous propose de venir découvrir, sachant que je dispose en présentation permanente des produits suivants de chez Aesthetix :
– Bien sûr l’extraordinaire préamplificateur phono Rhea.
– Bien évidemment l’amplificateur intégré Mimas
– Le préamplificateur ligne symétrique à tubes Métis
– L’amplificateur de puissance Stéréophonique Atlas Classic
– Ainsi que l’extraordinaire paire de blocs monophoniques Atlas Eclipse Mono